© Cherrystone
Circuit

Voyage gourmand en Provence

Étapes du parcours : Arles > Rognes > Gémenos > Marseille 2e Arrondissement
Durée du circuit 3 jours, 2 nuits
DéplacementEn voiture
Embarquez pour un voyage gourmand direction la Provence, où les saveurs ensoleillées rencontrent l'art de vivre méditerranéen. Explorez un univers culinaire, mêlant les couleurs, les parfums et les goûts uniques de la région. Explorez la Méditerranée avec Côté Fish, savourez les délicieux fromages de chèvre de la ferme Brégalon, ou découvrez une cuisine généreuse et authentique, entre bouillabaisses, tapenades, aux restaurant Sépia et Mas Bottero. Ce voyage gourmand en Provence sera une symphonie de goûts à ne pas louper. 🌿🍷🍽️
13 étapes réparties sur 3 jours

Jour 1

Arles > Rognes
Maison du riz
La Maison du Riz est un endroit pédagogique parlant de l'évolution de la riziculture lorsqu'elle débuta en Camargue jusqu'à nos jours, trois espaces ont été créés : un espace consacré au matériel spécifique à la riziculture, un espace dédié au grain de riz et ses différentes étapes de transformation, un coin boutique. Riziculteurs passionnés, la famille Roziere sera heureuse de vous y accueillir.
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27 min En voiture
25 km
Mas de Peint
Cette demeure élégante du 17ème siècle est un compromis subtil entre la convivialité d'une maison d'hôtes et un hôtel de charme. Les chambres sont belles et confortables, la cuisine authentique, l'accueil exceptionnel. 500 ha pour galoper en liberté.
Avec son élevage de taureaux et ses chevaux de race Camargue et de la riziculture biologique certifiée par "Qualité France" le Mas de Peint et la Manade Jacques Bon s'inscrivent de manière naturelle dans le tourisme responsable et le développement durable.
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 © Mas de Peint
13 min En voiture
12 km
Côté Fish
Mathieu CHAPEL et Giovanni GARINI, en sont les co-fondateurs. Originaires du Grau-du-Roi, ces deux patrons pêcheurs trentenaires sont fiers de perpétuer les traditions, la passion et le savoir-faire transmis par les générations antérieures.
Côté Fish, qui assure un lien direct entre les artisans pêcheurs du Grau du Roi et les consommateurs, promeut une pêche durable, sans intermédiaire et en circuit-court. La connaissance et l’expertise des pêcheurs qui composent Côté Fish leur permettent de tirer profit des trésors de La Méditerranée et de sélectionner les meilleurs produits à destination de leurs clients.
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Mas Saint Germain
En agriculture grâce à André, 2ème génération, qui a structuré la propriété, introduit la vigne et le riz notamment. Pierre a continué à pratiquer une polyculture équilibrée, notablement rare en Camargue, et a introduit également l’élevage de chevaux et taureaux Camargue. La vigne a été remplacée par des pâturages.

Monique a créé l’activité de tourisme rural, sauvant le bâti traditionnel complet et remarquable de St Germain : bergerie, pigeonnier, écurie, maison de maître, four à pain, dépendance du gardian, du berger, logements d’ouvriers agricoles, cave​

Laure, Anne et Germain, les enfants de Pierre et Monique, s’attèlent à maintenir cet équilibre fragile en consacrant tout leur temps et énergie au bon fonctionnement de la grande variété d’activités qui constituent les rouages du domaine
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 © Françoise Vadon
1 h 20 min En voiture
87 km
Domaine Villa Baulieu
Le domaine, érigé en fief par Henri III, a été la propriété de plusieurs grandes familles provençales et cette tradition viticole familiale se poursuit.

Le clos de huit hectares dont sont issus les raisins de Villa Baulieu, est exposé au nord-est, à quatre cent mètre d'altitude, sur une parcelle argilo-calcaire adossée au basalte des laves, un terroir unique.

Le domaine vous propose des découvertes et dégustations de vins (sur réservation pour les groupes de plus de 8 personnes), de la randonnée pédestre dans les vignes (découverte du vignoble, de la végétation méditerranéenne et de l'unique volcan de Provence en 30 mn de marche puis dégustation des vins du domaine).

Nous sommes un vieux domaine provençal de ayant pour objectif de re-dynamiser aussi des produits régionaux oubliés.

En l'occurrence des Amandes Provençales de Rognes ainsi que La truffe Noire, Tuber Mélanosporum. De novembre à mars vous pouvez nous contacter pour passer commande de truffe et toute l'année venir pour les amandes en coques ou décortiquées.
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 © Téléchargée sur Pixabay - janvier 2019 - Copyright: Bru-nO
17 min En voiture
9.6 km

Jour 2

Rognes > Gémenos
Ferme du Brégalon
A 2,5 km de Rognes, se trouve une ferme pas comme les autres, dirigée de main de maître par Hugues Christine et Anaïs GIRARD .
Ils vous font découvrir et partager leur univers et ses richesses. Ils vous proposent également la vente et la dégustation de fromages fermiers pur chèvre au lait cru fabriqués selon des méthodes traditionnelles, ainsi que d'autres produits de la ferme.
L'association " Les Cabrettes " organise chaque année, le premier dimanche d'avril, la fête de la chèvre dans notre village. Découverte des chèvres, dégustation et vente de fromages, animations gratuites pour tous...y sont au programme.
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 © Famille Girard
17 min En voiture
15 km
Le Mas Bottero
Le Mas Bottero, étoilé Michelin depuis 2020, est un véritable hymne à l'art de vivre à la provençale ! L'établissement offre plusieurs espaces à consommer selon ses envies.

Côté cuisine, Nicolas Bottero conjugue saisons, couleurs et instant de vie pour sublimer les bons produits de Provence, et d'ailleurs.

La boutique gourmande sur place présente des produits sélectionnés par le chef et des bocaux cuisinés maison et des produits locaux.

Devant la terrasse, le jardin verdoyant abrite le jardin aromatique du chef, le poulailler et une aire de jeu pour les enfants.
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 © DR / Le Mas Bottero
5 min En voiture
5.0 km
La fabrique des calissons - Confiserie du Roy René
Le Calisson d'Aix est reconnu du patrimoine de la ville d'Aix-en-Provence et plus largement comme un des emblèmes gastronomiques de la Provence. Béotiens ou passionnés peuvent poursuivre leur voyage au coeur des saveurs authentiques du calisson en visitant les espaces magiques du Roy René, maison centenaire.

À 10 minutes du centre d'Aix-en-Provence, implantée au milieu de plus de 2 hectares d'amandiers, s'élève la Fabrique de la Confiserie du Roy René, qui allie tradition et modernité. Réalisée avec des blocs de pierre de Castillon, labellisée Bâtiment Durable Méditerranéen, elle renferme une zone de production à la pointe de la technologie.

La Fabrique accueille en son sein le Musée du Calisson qui vous propose une véritable une épopée gourmande !
Dans ce lieu, suspendu entre le passé et l'aujourd'hui, on passe d'une époque à l'autre, d'une saison à l'autre, de la floraison des amandiers aux gestes de la récolte, d'un vieux broyeur à cet outil virtuel qui permet de fabriquer en temps réel une fournée de vrais calissons !

Le public suit le travail des confiseurs et les étapes de production des petits " câlins provençaux " et s'offre une plongée totale dans ce monde fascinant et gourmand qu'est la confiserie.

Les jardins du Roy sont ouverts en visite libre et gratuite de 9h à 17h30.
Visites libres du musée du lundi au dimanche.
Visites guidées sur réservation sur notre site internet.
Pour les groupes : Visites guidées sur réservation (français, anglais).

Découvrez l'ensemble des visites directement sur le site internet de la fabrique !
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 © FXE
37 min En voiture
46 km
La Magdeleine - Mathias Dandine
Entre mer et collines, La Magdeleine vous invite dans un écrin de nature unique où se révèlent l’art de vivre provençal.
La Magdeleine 5* possède 32 chambres et suites spacieuses et lumineuses ainsi qu’une Villa privative. Deux salles de restaurants dont 1* Michelin, signé Mathias Dandine et enfin deux salles de séminaire complètent cette propriété ;
sans oublier son parc extérieur de 2 hectares !
Quelle que soit la saison, été comme hiver. La Magdeleine est le lieu de tous vos événements.
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Chambre Junior Suite © ©Bruno Preschesmisky
13 min En voiture
9.4 km

Jour 3

Gémenos > Marseille 2e Arrondissement
Maison FERRONI
Certains produits sont anciens et classiques, d'autres innovants, d'autres avaient disparus....mais ils ont tous un point commun : une belle histoire à raconter !
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Chai © Maison Ferroni
20 min En voiture
16 km
Sepia
Cet ancien snack désuet a été entièrement repensé et décoré avec la précieuse aide de l'architecte Olivier Sabran et du graphiste Julien Bouvet pour être à l'image de la cuisine proposée : simple mais raffinée.

Paul Langlère propose chez Sépia une cuisine instinctive, tournée vers la Méditerranée.

Quand l’assiette fait la part belle à la viande, on retrouve toujours un maquereau fumé, des anchois, de la poutargue ou un bouillon de crevette pour l’accompagner.

Et quand c’est la mer qui préside, un bouillon de pot-au-feu ou des tranches de magret fumé se font rarement désirer.

Les desserts de Paul ne dérogent pas à ses règles.

Renversants, son île flottante aux agrumes et caramel citron vert, ou encore son moelleux vanille aux copeaux de céleri et son espuma de pomme Granny, estampillent l’expérience Sépia par leur originalité.

Tout cela, sans jamais perdre de vue les saisons.

Autant que possible, le Chef se nourrit des produits du terroir très abondant qui entoure Marseille.
Détails
Thibault Hillmeyer, Paul Langlere, gérants du Sépia et Julis © Evan De Soussa
8 min En voiture
3.9 km
Le Vieux Marseille et Le Panier
La Maison Diamantée.
Après avoir été édifiée par de riches commanditaires d'origine espagnole et italienne, la Maison Diamantée sera habitée par de grandes familles marseillaises, puis sera morcelée à la Révolution. Parfait exemple du maniérisme en Provence, la Maison Diamantée est exceptionnelle par le décor de bossage en pointe de diamants de sa façade et les décorations de son escalier à caissons, unique à Marseille. Classée Monument Historique en 1925, elle est sauvée des destructions de 1943, et a abrité le Musée du Vieux Marseille de 1967 à 2009.

Le Pavillon Daviel.
Le Palais de Justice de Marseille a été édifié au milieu du XVIIIe siècle par les frères Gérard, architectes marseillais, sur l'emplacement d'une ancienne Maison de Justice du XVIe siècle. Le bâtiment est construit en pierre rose des carrières de la Couronne et présente une façade relativement étroite mais merveilleusement harmonieuse qui emprunte " l'ordonnance simple et heureuse des maisons provençales du XVIIIe siècle ". L'avant-corps, en faible saillie, est couronné d'un fronton allégorique, l'étage noble est orné d'un splendide balcon en ferronnerie constituée de panneaux dits " à la marguerite " typiques de l'art des artisans marseillais du XVIIIe siècle. C'est depuis ce balcon qu'étaient rendues les sentences révolutionnaires, en contrebas, la guillotine était dressée sur la place. Le bâtiment est actuellement occupé par l'annexe de l'Hôtel de Ville.
La Grand'Rue marque le tracé de la principale voie antique qui est encore visible dans le Port Antique et que l'on peut suivre jusqu'à la Place de Lenche, ancienne agora. Le niveau de la voie grecque se situe à 3 mètres en dessous du niveau de la rue actuelle. Au VIe siècle avant J.C elle était déjà très animée puisqu'elle desservait les principaux édifices publics et accueillait des marchés et des activités commerciales et artisanales. Il est d'ailleurs amusant de noter que sa fonction a finalement peu changé en 26 siècles ! Différentes rues portant le nom de corporations partaient de la Grand'rue en direction du Port, lieu de toutes les activités économiques de la ville.

L'Hôtel de Cabre.
A l'angle de la rue Bonneterie et de la Grand'rue se trouve l'Hôtel de Cabre. Cet hôtel particulier construit en 1535 dans un curieux mélange de styles gothique et Renaissance pour Louis Cabre, négociant et consul, est l'une des maisons les plus anciennes de Marseille. Lors de la destruction des vieux quartiers en 1943, elle a été épargnée mais pour des raisons d'urbanisme, elle fut déplacée d'un seul bloc sur vérins et tournée à 90° pour être dans l'alignement des rues actuelles. Les façades sont classées Monument Historique depuis 1941.

L'Hôtel Dieu.
L'hôpital du Saint-Esprit, créé au XIIe siècle, a été agrandi au cours des siècles et regroupé avec l'hôpital Saint-Jacques de Galice au XVIe siècle. Il devient Hôtel Dieu un siècle plus tard. Sa reconstruction est alors entreprise par un neveu du célèbre architecte Hardouin-Mansart, son vaste projet ne fut que partiellement réalisé et c'est sous le Second Empire que l'Hôtel Dieu adopte sa physionomie actuelle. En effet, comme dans tous les édifices hospitaliers du XVIIIe siècle, le bâtiment était fermé sur 4 côtés et partagé en deux cours principales, une pour les femmes et une pour les hommes. L'architecte Blanchet décida d'ouvrir l'hôpital au sud et termina les deux ailes par des pavillons. Les trois étages sont ouverts par des galeries de circulation, typiques aussi de l'architecture hospitalière. Les escaliers sont l'oeuvre de Joseph-Esprit Brun et là aussi comme à l'Hôtel de Ville la stéréotomie des voûtes est remarquable et les rampes en fer forgé sont un bel exemple de la ferronnerie marseillaise du XVIIIe siècle. L'Hôtel Dieu est inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1963.
Depuis l'Antiquité, Marseille a toujours occupé une place importante dans la pratique médicale et la recherche scientifique et aujourd'hui encore la médecine est un des secteurs de pointe de la ville.
Sur la terrasse de l'Hôtel Dieu se trouve un buste en bronze représentant Jacques Daviel. Il était oculiste et s'illustra à Marseille pendant la peste de 1720. En 1745 il réalisa pour la première fois, à l'Hôtel Dieu, l'opération de la cataracte par extraction du cristallin. Trois ans plus tard, il était nommé oculiste du roi Louis XV.

L'Eglise des Accoules.
Depuis le XIe siècle s'élève ici une petite église paroissiale dédiée à Notre-Dame des Accoules l'origine de ce nom est encore incertaine et viendrait soit des petites ancres déposées en guide d'ex-voto, soit des arceaux soutenant l'édifice. L'église fut reconstruite au XIIIe siècle ainsi que le clocher de la Tour Sauveterre qui sonnait le tocsin et convoquait le Conseil de Ville. L'ensemble fut rasé en 1794 et l'église fut rebâtie sur plan centré peu avant la Monarchie de Juillet. Sur l'emplacement de l'église primitive a été édifié un golgotha en pierre " en expiation de tous les crimes commis pendant la Révolution ". C'est également au cours du XIXe siècle qu'a été remaniée la flèche du clocher, inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1964.

Le Préau des Accoules.
Au début du XVIIe siècle, les Jésuites créent l'église de Sainte-Croix et un grand collège où la jeunesse marseillaise qui se destine au négoce est formée aux langues orientales : le Collège des quatre langues. En 1701, sur décision de Louis XIV et conformément à ses volontés de développer le commerce à Marseille, l'école devient Observatoire Royal.
L'observatoire est marqué par de grands directeurs, Saint-Jacques de Silvabelle, Pezenas, Pons qui par la découverte de 37 comètes, allait donner à l'observatoire un rayonnement européen. En 1863, l'observatoire devenu trop petit fut transféré sur le plateau de Longchamp. Depuis une école s'est installée dans les anciens locaux de l'observatoire tandis que le Préau des Accoules a été aménagé dans la salle de l'Académie des Belles Lettres, Sciences et Arts, réalisée par Joseph-Esprit Brun. Ce musée est entièrement dédié aux enfants et présente des activités culturelles en relation avec les grandes expositions présentées dans les musées de Marseille.
A côté, se trouve la rue Fonderie Vieille où se trouvaient dans un premier temps les fonderies royales puis de nombreuses confréries et congrégations. En descendant " la montée des Accoules " on se rend compte du parcellaire étroit d'ancien Régime qui obligeait les propriétaires à construire leurs immeubles tout en hauteur pour compenser le manque de largeur des pièces. A remarquer la très belle ferronnerie des grilles dites " de conversation ".

La Place de Lenche.
La place de Lenche est située sur l'ancienne agora grecque depuis laquelle les citoyens pouvaient surveiller les activités du port. A l'origine la place était fermée des quatre côtés et c'est au sud qu'au Ve siècle Saint-Cassien fonda le couvent des religieuses de Saint-Sauveur faisant ainsi face au monastère de Saint-Victor sur l'autre rive du port. Au VIIIe siècle, ces religieuses se coupèrent le nez pour faire horreur aux Sarrazins et échapper à leur lubricité, elles furent ainsi surnommées " desnarado ". Sous la place se trouvent les caves Saint-Sauveur qui seraient en fait les citernes de la ville grecque du IIIe siècle avant J.C, classées Monument Historique en 1840, elles sont considérées comme un monument antique intact.
Le nom de Lenche vient d'une famille corse, Lincio, qui au XVIe siècle, marqua fortement la place en y installant un atelier de corail, des magasins et en se faisant construire un somptueux hôtel particulier. En 1553, Thomas Lenche fonde la Compagnie du Corail pour exploiter le corail sur les côtes d'Algérie, et en 1561 la compagnie fonda le Bastion pour servir de base à ses opérations maritimes et commerciales (établissement qui fut à l'origine de la présence française en Algérie). Devenue l'une des plus riches familles de négociants marseillais, la famille fit par la suite de brillantes alliances qui lui valurent même en 1660 d'accueillir Louis XIV pendant son séjour à Marseille.
Sans être au centre des destructions des vieux quartiers pendant la deuxième guerre mondiale, la partie sud de la place a été démolie selon les plans des autorités allemandes durant l'hiver 1943 et des immeubles ont été reconstruits par les architectes du béton. Des échappées visuelles vers le Vieux-Port ont été ménagées et partout des sculptures témoignent de la vocation portuaire du quartier.

La Vieille Charité
En 1640 le Conseil de Ville décide, selon la politique royale de " grand renfermement des pauvres " de " renfermer dans un lieu propre et choisi les pauvres natifs de Marseille ". En 1670, une association caritative au sein du Conseil des Echevins confie à Pierre Puget, architecte du roi et enfant du quartier, la réalisation d'un Hôpital Général pour accueillir les mendiants et les pauvres. Le projet piétine et c'est seulement en 1671 qu'est posée la première pierre de ce qui sera une des plus belles réalisations architecturales de Pierre Puget, mais l'ensemble ne sera terminé qu'en 1749.
Il se compose de quatre ailes de bâtiments fermés sur l'extérieur et ouverts par une galerie à 3 niveaux sur une cour rectangulaire intérieure. Les 3 niveaux rythment également la vie à l'intérieur de l'édifice en desservant de vastes espaces collectifs de travail et de vie, séparant les femmes des hommes. Au centre de la cour, la chapelle construite entre 1679 et 1707 est l'oeuvre d'architecture la plus remarquable que Pierre Puget ait pu réaliser dans sa ville natale. Cette chapelle à dôme ovoïde est le parfait exemple du pur baroque italien. La façade actuelle, laissée en attente depuis le XVIIIe siècle date de 1863, et reprend le thème de la Charité accueillant les enfants indigents, entourée des deux pélicans nourrissant leurs petits. Après la Révolution et jusqu'à la fin du XIXe siècle, la Charité devint un hospice réservé aux vieillards et aux enfants. En 1905, le bâtiment fut occupé par l'armée et servira plus tard d'abri aux plus démunis. Après la deuxième guerre mondiale, l'architecte Le Corbusier, remarque l'édifice et dénonce son état d'abandon. Voué à la démolition, il sera finalement classé Monument Historique en 1951. A partir de 1968, grâce aux lois Malraux, il sera remarquablement restauré depuis 1986, la Vieille Charité est devenue un centre pluridisciplinaire à vocation scientifique et culturelle. En effet, elle abrite le Musée d'Archéologie Méditerranéenne, le Musée des Arts Africains, Océaniens, Amérindiens (M.A.A.O.A), la Cinémathèque Le Miroir, ainsi que des salles d'expositions temporaires. Le Centre International de la Poésie de Marseille (C.I.P.M) y a également ses locaux. Située au coeur du Panier, la Vieille Charité est devenue un lieu de visite incontournable pour les touristes.

La Place des Moulins.
Le site de la place des Moulins est connu depuis l'Antiquité et forme le point culminant de la vieille ville. Cette partie haute de la ville jouait un rôle défensif et des canons y étaient installés pour faire face aux agressions maritimes et terrestres. Parallèlement, la place a longtemps été occupée par des moulins dont les ailes étaient animées par le vent. En 1596, on comptait une quinzaine de moulins qui donnaient à Marseille une physionomie si particulière. Mais l'utilisation de l'eau comme force motrice allait petit à petit obliger les moulins à vent à cesser toute activité. Au XIXe siècle seuls trois moulins subsistaient dont les bases sont encore visibles de nos jours. Au milieu du XIXe siècle la ville fit raser les bâtiments existants afin de créer une place architecturalement homogène avec ses arbres, ses bancs, son jeu de boules, et plus tard son école lui conférant un caractère villageois. Sous la place, ont été créées en 1851 des citernes qui alimentaient en eau la ville. Depuis 1983, la ville de Marseille, aidée de la Commission Européenne, a entrepris la réhabilitation du Panier.
Détails
 © La Vieille Charité quartier Le Panier Arnaud Durand Daubin pour l'OTCM
3 min En voiture
1.6 km
Les navettes des Accoules
De la farine, des œufs, du sucre, du beurre, un chouïa d'huile d'olive... De quoi se régaler avec nos spécialités corses et provençales!
Détails
Les Navettes des Accoules © Les Navettes des Accoules Marseille
Carte